LogoCommuniqué de presse – 16 mai 2025

Service Civique de nouveau menacé : 15 000 jeunes risquent d’être sacrifiés et des milliers d’associations encore une fois pénalisées en septembre.

Alors que le Service Civique célèbre ses 15 ans et que les ministres de la jeunesse et des comptes publics se sont félicitées de son impact et de son efficacité, le gouvernement a annoncé une réduction du nombre de missions en 2025 : 72 000 jeunes financés contre les 87 000 initialement annoncés pour l’année civile. Sans levée rapide, avant l’été, de ce gel du budget alloué au dispositif, ce seront mathématiquement 15 000 missions qui seront supprimées… dès la rentrée de septembre !

Cette décision constitue un recul inacceptable tant pour les jeunes en quête d’engagement que pour les structures qui les accompagnent.

Pourtant, en février dernier, juste après que le Service Civique ait été une première fois fortement impacté par un arrêt brutal des missions, Amélie de Montchalin et Marie Barsacq réaffirmaient que l’Etat respecterait les engagements initialement pris.

À peine trois mois plus tard, cet engagement est remis en cause, suscitant incompréhension et colère parmi les acteurs de terrain qui ont construit ce dispositif depuis plus de 15 ans. D’autant que l’année 2025 devait également marquer une nouvelle étape avec le déploiement du Service Civique écologique, une réponse efficace à l’éco- anxiété des jeunes et à l’urgence climatique. Une nouvelle fois cette année, les jeunes comme leurs structures d’accueil voient leur confiance ébranlée par des arbitrages budgétaires à courte vue. Aussi, cette décision manifeste une contradiction totale avec la volonté du Président de la République et du Premier Ministre de sauvegarder la jeunesse et de construire la cohésion nationale.

Alors que les jeunes sont les premiers concernés par les crises sociales, économiques et environnementales, le Service Civique leur apporte une réponse concrète pour s’engager dans des projets qui ont du sens et leur font regagner confiance en eux et en une société meilleure. Le Service Civique offre un cadre d’engagement valorisant, une expérience structurante, une ouverture sur le monde et sur soi. Plus encore, rassemblant des jeunes de tous horizons, il est un important levier en faveur de la mixité sociale. Priver 15 000 jeunes de cette opportunité, c’est leur tourner le dos à un moment où ils en ont plus que jamais besoin.

Cette décision affecte également la capacité d’action des associations, des établissements publics et des collectivités qui accueillent ces volontaires. La rentrée de septembre concentre plus de 60 000 engagements chaque année : la baisse annoncée représente donc une chute de plus de 20 % pour cette période-clé. Après la suspension

brutale des contrats en février dernier, cette nouvelle restriction provoque une instabilité profonde dans les projets d’accueil et de développement portés par les associations.

Plus encore, ceci intervient alors que les structures associatives sont particulièrement fragilisées (sous-financement chronique, incertitudes sur les subventions publiques, recul des aides à l’emploi). A l’heure où les moyens alloués aux associations diminuent et que les besoins sociaux s’accroissent, réduire encore leur capacité d’accueil de jeunes volontaires revient à affaiblir gravement une dynamique d’engagement, d’accompagnement et de solidarité.

Le Service Civique est une politique publique qui fonctionne. Il incarne une vision positive de la jeunesse, mobilise les énergies locales et contribue à redonner du sens et de l’unité à notre société. De nombreuses associations engagées au sein de la Plateforme inter-associative pour le Service Civique appellent solennellement le gouvernement à revenir sur cette décision et à préserver le budget voté pour le Service Civique en 2025.

Les associations jouent un rôle essentiel dans le Service Civique : elles en sont à l’origine, et représentent aujourd’hui encore c0 % des organismes d’accueil. Depuis 2010, elles ont permis à plus de 500 000 jeunes de s’engager.

En 2025, la Plateforme inter-associative pour le Service Civique (PISC) rassemble une grande partie des associations investies dans l’accueil et l’accompagnement des volontaires en Service Civique, dans tous les domaines. Ce collectif, animé par le Mouvement Associatif, regroupe une trentaine de membres actifs, ainsi qu’une vingtaine d’associations qui s’y associent ponctuellement, notamment pour des prises de parole publiques.

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Motion sur les conséquences de l’austérité budgétaire en HdF

Motion sur les conséquences de l'austérité budgétaire en HdF
04/06/2025

POURQUOI L’AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE FRAPPE, UNE FOIS DE PLUS, LES PAUVRES ET LES PRÉCAIRES ?

Réuni le 3 juin 2025, le bureau du CESER a adopté à l’unanimité une motion sur les conséquences pour les personnes en situation de pauvreté de l’austérité budgétaire que l’Etat met en œuvre et impose aux collectivités territoriales.

Cette motion est portée par la Section « inégalités, pauvreté, précarité », présidée par Pierre THOMAS, vice-président du CESER, et constituée de représentants de l’ensemble des composantes du CESER ainsi que de personnalités qualifiées pour leur action dans la lutte contre la pauvreté.

L’austérité budgétaire impose aux collectivités territoriales une réduction drastique des financements, fragilisant les structures d’accompagnement des plus précaires. Avec des baisses cumulées de 24 milliards d’euros affectant le secteur de l’accompagnement social et de l’emploi, les effets se répercutent lourdement sur la cohésion sociale et les services essentiels. Les associations, clés de l’inclusion sociale, sont doublement contraintes financièrement et voient leurs ressources se réduire drastiquement. Près de 186 000 emplois seraient menacés, trois quarts des associations en région peinent à maintenir leurs activités.

La région Hauts-de-France, particulièrement touchée par la pauvreté, voit ses habitants les plus vulnérables confrontés à des difficultés croissantes. Le CESER alerte sur la nécessité d’un dialogue entre collectivités et associations pour assurer un soutien efficace aux plus démunis. Face à ces défis, un nouveau contrat social est indispensable pour préserver le lien social et lutter contre les inégalités.

https://ceser.hautsdefrance.fr/rapports/article//902

Déclaration de l’index égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes pour l’année 2025 au titre des donnés 2024
Période de référence de l’index : Du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024
Seuls trois indicateurs sur quatre sont calculables :
1- Indicateur écart de rémunération Note obtenue : 38/40
Les rémunérations annuelles moyennes des femmes et des hommes sont renseignées par catégories socio-professionnelles et par tranche d’âge.
4 CSP Ouvriers (pas concerné) Employés (Groupes A et B) Techniciens/Agents de maîtrise (Groupes C, D, E et F) Ingénieurs et cadres (Groupes G, H, I et J)
4 tranches d’âge Moins de 30 ans Entre 30 ans et 39 ans Entre 40 ans et 49 ans Plus de 50 ans
Nombre de femmes 87 Total des effectifs pris en compte 103
Nombre d’hommes 16
Constat La Ligue de l’enseignement de l’Oise compte une majorité de femmes, de part notamment ses secteurs d’activités (petite enfance, animation). L’écart de rémunération est en faveur des femmes.
2- Indicateur écart de taux d’augmentations individuelles Note obtenue : 35/35
Salariés augmentés 9 femmes 1 homme
Résultat final en nombre équivalent de salariés 0,7
Population envers laquelle l’écart est favorable Femmes
Constat L’écart de taux d’augmentations est en faveur des femmes
3- Indicateur de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité Non calculable
NC Absence d’augmentations salariales pendant la durée du ou des congés maternité
4- Indicateur nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations Note obtenue : 5/10
Nombre de femmes parmi les 10 plus hautes rémunérations 8
Nombre d’hommes parmi les 10 plus hautes rémunérations 2
Les femmes sont sur-représentées parmi les salariés les mieux rémunérés
Total de points obtenus sur 85 78
Résultat final de l’index 92%

Suite au passage de l’ouragan Chido la désolation règne sur Mayotte. Le 101e département français, le plus pauvre et le plus jeune de France a été dévasté. Les défis qui sont à relever, déjà énormes en matière d’éducation, de logement et de santé, deviennent gigantesques tant du point de vue matériel qu’humain dans ce territoire où toute la population a été impactée, qu’elle soit en situation régulière ou clandestine. La polémique sur l’immigration n’est pas de mise au moment où il faut faire face aux conséquences de cette catastrophe.

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Dès l’annonce des crimes commis par des islamistes en janvier 2015, la Ligue de l’enseignement tout entière s’est mobilisée dans les marches républicaines et sur un premier texte « Être Charlie » qui affirme : « Les événements tragiques du début d’année, qui ont à jamais marqué les esprits, ne doivent pas rester vains…

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